Maxi Race d’Annecy (Haute Savoie) - 28/29 mai 2022

Un trail exigeant bien connu des anciens du club et une première pour d’autres.

7 coureurs du SGH prenaient le départ au bord du lac samedi à 3h du matin sur la plage d’Albigny à Annecy.

Yoann LORRAIN, Richard GUILLIEZ et Olivier PARENT pour une première.

Fred MATOSEVIC pour la quatrième fois (dont une fois en relais en 2017 avec Sam BRUN)

Audrey BERNARD et Joël CONTE pour la troisième fois (dont une fois en relais en 2017 ensemble)

Stéphane CAMETTI pour la deuxième fois (dont la première en relais en 2017 avec Fred GRAND).

Côté météo, cela reste une bonne édition, 22 degrés avec un grand soleil (ce qui a ravi les amateurs de photos) et du vent pour le rafraîchissement.

Côté parcours, la Maxi Race a une particularité que l’on retrouve rarement sur d’autres trails, on peut discerner l’intégralité du parcours (tour du lac par les sommets) depuis le départ sur la plage d’Albigny (cela peut rassurer ou effrayer ?!?).

Coté déroulement de la course, départ à 3h du matin (avec un réveil à 1h30 autant dire qu’il manque des heures de sommeil), 3 vagues différentes nous départagerons déjà de 10 minutes au départ (les vagues étant attribuées d’après la cote ITRA (Fred vague 2, Yoann Joël et Stéphane vague 4, Audrey Oliver et Richard vague 5). Joël est resté avec Audrey dans la dernière vague, le pauvre ... !

Première partie de course :

Une première montée sans réelle difficulté de 17km 1200D+ qui nous amène au sommet du Semnoz (Ravito 1). Olivier nous a fait peur en chutant (sans gravité) au bout de trois heures de course (il s’est endormi en courant !). Les femmes (Christelle et Marie-Pierre) et les enfants d’Oliver et Richard sont là dans le froid à 6h pour nous encourager.

La première descente passe également bien. (environ 30 à 45 minutes d’avance sur les premières barrières horaires). Les deuxième et troisième montées/descentes nous mettent déjà dans le dur par les inclinaisons fortes et la nature du terrain (pierres, racines…) très difficile de courir dans les descentes (voir impossible !)

Le ravito 2 à Doussard au KM48 (avec 5 km de plat permettent de reprendre de la vitesse sur les barrières horaires). L’important est d’arriver dans un bon état de fraîcheur car on peut dire que l’on commence seulement la course ici au sud du lac. Olivier sera contraint de s’arrêter suite à une douleur au niveau de la voûte plantaire (douleur qui le suit depuis l’ultra de Munster en octobre dernier). Belle performance avec une telle douleur mais déçu évidemment de ne pas terminer, ce qui ne l’empêchera pas d’être là à notre arrivée 10h plus tard pour nous féliciter.

Christelle et Marie-Pierre sont toujours là fidèles au poste pour les encouragements (et pour me donner un doliprane supplémentaire !).

Deuxième partie de course :

La montée du col de la Forclaz (700D+) est longue mais avec un terrain sans pierre ni racine. Stéphane s’arrêtera au sommet de la Forclaz au KM55 (la vue de la navette retour aura eu raison de lui, c’est très difficile de résister à l’appel quand on est dans le dur depuis des kms et que les difficultés les plus dures sont devant nous).

Une fois au sommet on redescend de 250D- à Montmin au KM56 où un simple point d’eau (et Christelle et Marie Pierre !) nous attendent pour recharger les flasques.

Maintenant les vraies difficultés de course commencent !!!

On arrive sur les parties ensoleillées du parcours (finie la fraicheur de la forêt, place au magnifiques Alpages) plusieurs montées très raides au chalet de l’Aulps, la descente de 1200D- pour rejoindre le dernier ravito 3 au KM71 sera un vrai régal pour les cuisses et les genoux (Richard a adoré !). Il restera 800D+ pour monter à la plateforme de l’ancien téléphérique (ça n’en finit jamais) en passant par le col des contrebandiers. Ce sera la plus belle vue sur le lac… quelques photos plus tard… Il faut (malheureusement) préparer son esprit à encaisser les 900D- sur seulement 7km !

Et un finish sur moins de 1 km de plat le long du lac et enfin pouvoir taper dans cette cloche au-dessus de la ligne d’arrivée.

Une arrivée :

- fin d’après-midi pour Fred (toujours aussi rapide)

- avant la nuit pour Yoann (qui avait choisi de faire la course en mode sécurité (et qui a eu le temps de prendre 75 photos)

- avant la nuit également pour Joël et Audrey (Joël est resté avec moi tout le temps et m’a soutenu tout au long de la course). Il aura quand même fallu 4 dolipranes et deux anti inflammatoires pour arriver au bout de cet ultra pour moi ! mais pour une fois satisfaite du chrono, du classement et de ma course !!!

- et à la frontale pour Richard (qui a du straper le genou dans la descente) mais qui n’a rien lâché jusqu’au bout (même si Christelle disait qu’il n’était plus très lucide au téléphone à qq km de l’arrivée).

Si on résume simplement, on a l’impression d’avoir fait 2 trails : un 48km vallonné et un 40km très montagneux avec des descentes techniques, peu de moments pour récupérer et des montées qui n’en finissent pas.

Un grand merci à Christelle et Marie-Pierre et à leurs enfants pour les encouragements tout au long de la journée et ce pendant plus de 18h de course ! et à tous ceux qui nous ont envoyé des messages pendant la course.

Le dimanche matin, c’est Olivier SCHEURER qui était sur la ligne de départ du marathon expérience qu’il terminera en un peu plus de 7h30 sous le soleil et avec un grand sourire à l’arrivée.

Complément :

Epreuve du samedi départ 3h00 : 88Km 5000m D+/D- (Maxi Race)

337 au scratch ; Frédéric MATOSEVIC ; chrono 14h49 ; classement 14 M3M

624 au scratch ; Yoann LORRAIN ; chrono 16h45 ; classement 75 M2M

790 au scratch ; Audrey BERNARD ; chrono 17h47 ; classement 9 M2F

791 au scratch ; Joel CONTE ; chrono 17h47 ; classement 103 M2M

879 au scratch ; Richard GUILLIEZ ; chrono 18h43 ; classement 114 M2M

Abandon au KM 48 ; Olivier PARENT ; chrono 9h13

Abandon au KM 55 ; Stéphane CAMETTI ; chrono 9h24

Epreuve du dimanche départ 8h30 : 45Km 2375m D+/D- (Marathon Expérience)

Olivier SCHEURER ; chrono 7h31 ; classement 28 M3M