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SAINTELYON 30 Novembre 2024

Christophe LAPIERRE était de l'aventure dans les Monts du lyonnais, il nous relate son exploit. Bonne lecture.

Samedi 30 novembre, je pars de Chatenois vers 11h30. Cette année je pars seul ! pour LYON ou j’arrive vers 15h. Je passe devant le stade de GERLAND, et je gare a nouveau au parking P+R GERLAND (bon, c’est un peu abandonné, mais 2x sans PB) avenue JEAN-JAURES.

Ce parking est pratique, il y a encore de la place et il se trouve qu’a 1.2km de la Halle TONY GARNIER, environ 15min à pied.

Arrivée à la halle Tony Garnier, petite fouille à l’extérieur de l’enceinte, mais pas de bouchon et l’ambiance est bon enfant. Encore….

Cette année faut traverser le salon du TRAIL pour récupérer le dossard avec un créneau réservé, pas d’attente, c’est cool.

Juste refaire une petite queue pour récupérer mon billet pour la navette pré réservée et mon bracelet SAS PERF (obtenu par hasard une semaine avant grâce à ma perf sur l’UTMB ).

Quand tu refais une course , la pression est différente, tu connais les lieux. Beaucoup de monde sur le SALON ! Cette année j’ai juste un gros SAC 50L (mais pas trop lourd).

Je file vers les bus pour Sainté. L’orga est bien Il n’y a pas trop de monde ? ha normal il n’est que 17h00 (navette de 16h à 19h). Le temps dans le bus passe assez vite, j’essaie de dormir, il n’y a que 60min de trajet. J’arrives à Saint-Etienne à 18h environ et là tu vas devoir attendre 5h30 avant le départ de la première vague. Mais contrairement à la première fois ou j’étais débutant, j’ai prévu matelas de sol et sac de couchage pour dormir un peu et se réchauffer, car 4h30 à attendre sur le sol en béton glacial d’une halle d’exposition non chauffé !!! c’est très long.

Bon heureusement ils offrent café ou thé avec madeleine/pain d’épices. Vers 20h je mange mes bon sandwichs et gâteaux maison comme repas. La halle est déjà bien bondée et cela se réchauffe un peu. Pour ceux qui voudrais prendre la pasta partie, il faut faire la queue avant l’ouverture sinon l’attente est très longue. Idem pour les toilettes, il faut y aller avant 21h sinon après c’est 1h de queue !

Vers 22h00 je commence à me préparer tranquille. Le speaker annoncera l’ouverture du sac PERF, un peu avant 23h00.

23h00 je décide d’y aller, je dépose mon sac d’allègement. Et file vers le SAS PERF, ça fait bizarre d’arriver par le coté et de se retrouver devant tous les autres. Finalement le temps aura passé vite…

La music fait monter la pression, toujours content d'être là et hâte de partir ! Il y a un monde fou, avec les 8000 Stélyon solo +1500 relais et 500 LyonSté Lyon.

Avec 1500 personnes la vague 1 (ou sas perf) on est bien serré, pas froid !

Le départ est décalé de 10min à 23h40. Light My Way de U2 retentit, toujours le petit frisson, l’excitation du départ me gagne….

La magie du départ est réelle, c’est pour çà que je viens ! Toutes ces frontales + U2 ça le fait grave…. Ça part comme une balle à 5 :30 du kil. L’idée générale est de passer la première bosse en courant et le 7eme km, avant d'être rattrapé par la deuxième vague, pour éviter le premier bouchon et même si le temps est sec, ils nous ont prévenu qu’il y aurait qqe secteur bien boueux quand même. J’avais aussi prévu de manger qqe chose toutes les 45min, ce que je tiendrais jusqu’à Saint Christo en Jarez…. Nous sortons des faubourg de ST ETIENNE, avec le pare-brise gelé des voitures ! Il dois faire 0 / -2°.

Les 10er km se feront en 1 :02 :00, objectif atteint pas de bouchon c’est trop cool la vague 1, mais c’est n’importe quoi et je le payerai plus tard…

Au bout de 45 et 1h30 j’ai pris un barre et une compote comme prévu avant d’arriver au premier ravito.

J’arrive au premier ravito de Saint-Christophe en Jarez ; kil 20/ 767D+ en 2 :27 :00, j’hallucine les sensations sont bonnes, je recharge en eau, juste 1 flasque , l’eau est presque gelée au robinet tout comme le coca dont je prendrais 2 verres…. Ma tactique 2 verres de COCA+EAU + une soupe ou 2 et quelques trucs à manger sur les ravitos. En gel/barre compote j’ai assez pour 12h. A peine 2 min d’arrêt, je repars confiant.

Peut de temps après, vers le 25eme je commence a avoir une grosse douleur qui me coupe le ventre. De suite cela me rappelle une mauvaise expérience cette année mais je ne sais plus ou. Je pense à une hyperglycémie avec le corp qui ne veux plus de sucre. J’essais de continuer mon plan d’alimentation mais peu de temps après chaque prise j’ai l’impression que la douleur devient aigue….

J’arrive assez vite a SAINTE CATHERINE (km31/1157D+) : 4 :27 :00 vu l’état de mon ventre mon espoir de faire moins de 11h reste toujours dans mon esprit, mais je n’y crois plus. Je commence a avoir du mal à relancer car j’ai décidé de limité mon apport en sucre pour diminuer cette douleur et ça marche, mais sur une course ou il faut beaucoup courrir, ne tourner qu’avec presque que du salé est limitant. Une fois le deuil des objectifs fait, le moral est bon ! seul but maintenant finir, et je ne regarderais « presque » plus ma montre d’ici l’arrivée. Comme à chaque ravito, a peine 5min pour- remplir flasque et boire / manger. La soupe est toujours d’un grand reconfort quand il fait froid.

Je repart en longeant cette file de bus chauffé ou de nombreux participants abandonerons, qu’il ne faut surtout pas regarder et que tu peux presque toucher du doigt… Je repart de ST CATHERINE avecle regarde fixé sur Camp ST GENOU dans 15km, dans l’esprit je sais qu’il faille quej’aille de ravito en ravito et que là-bas, j’aurais fait plus de la moitié le le plus gros du déniv.

Km 40 la monté du RAMPEAUX (740m/194d+) pique bien après un marathon, mais je monte sans soucis mais douceeement. Je suis rentré en mode réserve, car la, c’est mes lypide qui me fournisse l’energie maintenant… donc ça va bcp moins vite du coup !!!!.

On arrive à la Cote Saint Andrée, très joli village avant de faire le tour du SIGNAL avant de finir par y montée. C’est magnifique les première lueur du jour commence a poindre et nous voyons souvent cette guirlande de frontales, c’est trop beau ! C’est ça la SaintéLyon !

Après la grande descente, direction LE CAMP ST GENOU. Anecdote qui fait mal : à la fin d’une descente d’un chemin avant de tourner à droite, 2km avant le ravito à peine, une fille 10 mètres devant se flingue la cheville à hurler de douleur et se rouler par terre tellement la douleur est forte ! J’ai mal pour elle. Elle est vite entourer de ses amis, je suis soulagé elle n’est pas seule. Je mettrais 10 min à faire passer cette vision…

J’arrive au ravito de LE CAMP ST-GENOU(CHAUSSAN), kil48 / 1650D+ en 7 :05 :00 J’avance pas vite, 2h30 pour 15km avec500d+, mais bon en théorie le plus dur est fait et plus que 2 ravitos qui eux serons couvert ! A ST-GENOU , c’est juste un ravito liquide ou je rempli une flasque + coca + soupe et on repart vite fait aller courage, le jour se lève, on vois une mer de nuage dans la vallée, c’est là que nous allons ! plus que 35km ouf….et le premier gymnase. Maintenant j’ai une allure d’Escargot, mais j’arrive malgré tout a trottiner les faut plats et descente c’est déjà ça.

Soucieu-en-Jarrest, kil 61/1940d+ en 9h00, 2h pour 13km et 300d+, c’est pas fou, mais j’avance malgré tout. Je suis deçu car les jambes vont bien. J’arrive un peu à relancer dans les faux plat, même si je commence avoir mal au genoux, mais ça je sais que cela vient de ma foulé qui est loin d’être optimale lol.. Premier ravito couvert. Il fait toujours aussi chaud mais j’applique ma routine avec en plus maintenant un petit mille-feuille de pain complet jambon saucisson fromage huuummm… et Je le mange en repartant tranquillement. Un stop de 5min a peine pour ne pas attraper froid en ressortant, car dehors il gèle plus fort, et je sais que le prochain ravito est le dernier avant LYON, donc forcément l’envie d’en finir au plus tôt me gagne !

Les routes et chemins sont parfois un peu gelés, il faut être vigilant, ça glisse un peu.

CHAPONOST au kil: 68.5 /2068D+. Je vois que j’ai mis 1h15 pour faire 7,5km, c’est pas fou. Mais bon comme à SOUCIEU, je garde le même type de ravito. L’énergie n’est pas là, mais j’arrive a trottiner en plat et descente, J’espère juste arriver avant midi. Mais bon le moral va bien je sais que hors blessure je suis finisher et c’est tout ce qui compte.

Sur cette dernière section de 13km, J’arrive a relancer même sur de petit faux plat montant, l’odeur de l’arrivée me motive. L’arrivé dans les faubourg de LYON et la montée du viaduc (qui n’est que la petit partie de la monté complète) fait un bien fou au au corp/au moral, ça y est ! ça se termine enfin ! Bon y a toujours quelques petits coups de culs qui viennent ponctuer cette fin de Sainté. La fin est proche, nous arrivons enfin au fameux escalier qui nous amène sur les bords de la SAONE. Plus que 2 kil, et c’est l’arrivée ! La HALLE TONY GARNIER se découvre et avec elle cette MAGNIFIQUE nouvelle ARCHE ! Ca y est je la franchie enfin, je suis rincer !!! J’ai donné tout le peu d'énergie que j’avais, il est 12h02 zut perdu !!! Pourtant j’ai couru les 2 derniers kil à fond…..J’aurais mis 12 :22 :20, soit 20min de plus que 2019, bon avec 6km de plus… mais que l’arrivée est BELLE !!!

FINISHER !!! pour la deuxième fois. Je fini 3673em/6251 finisher et surtout un 3eme ultra dans l’année ! Quelle belle conclusion !

Tout comme l’UTMB, la plus vielle classique est un monument, elle à faire au moins une fois . C’est une course MAGNIFIQUE, avec toujours du monde pour t’encourager, même au milieu de la nuit !

Quelques chiffres sur la Saintélyon :

8000 inscrits/7158 partants + 1500 relais + 500 LyonSaintéLyon

6251 finishers(907abandons)

Mon matériel :

Veste de pluie Mizuno

Bas long fin Decathon

Haut Mizuno thermo-bread G2

T-shirt

Chaussette BV-SPORT STL

Gilet Salomon+ 2flasques 500ml

Chaussures HOKA SPEEDGOAT 5

Bonnet STL